Lors des 72 heures techniques de son village à Walladé, au Fouta, Madame Sokhna Fatouma Gaye dite  la lionne du Fouta, a rappelé la place de première choix offerte aux jeunes filles et femmes rurales. A cette occasion, devant une parterre d’autorités, la dame Sokhna Fatoumata Gaye s’est félicitée du travail accompli par son mouvement dans cette partie du pays.

« Permettez-moi, en cette occasion solennelle, d’adresser mes vives remerciements à vous tous ici présents pour avoir donné de votre temps, bravé distances et intempéries pour répondre à notre appel. Vous avez tenu à partager avec nous ces moments de joie et d’allégresse, tout en contribuant énergiquement aux activités de la « 2ème édition du Forum des femmes rurales » qui sera inscrite en lettre d’or dans les annales de l’histoire du Fouta particulièrement de l’Ile à Morphil.

Le choix du thème de cette année n’est pas fortuit « le leadership entrepreneurial, un levier de développement et de l’autosuffisance de la femme rurale », il est placé sous le sceau de l’intégration et du développement social. Nous cherchons à travers ce thème à mettre la femme au-devant de l’action sociale et du développement durable. Les femmes, conscientes des difficultés auxquelles sont confrontés leurs foyers, se sont engagées résolument dans des actions génératrices de revenus pour le bien-être de leurs familles.

Malheureusement, le défaut de formation et la modicité des financements sont les causes principales du retard observé dans l’accroissement de leurs activités, même s’il faut reconnaître que l’Etat fait des efforts considérables à travers des politiques et mesures sociales tel que le PUMA, la DER, Ministère de la femme et du genre , le Ministère des jeunes et ANPEJ et d’autres Aussi, leur retard s’expliquerait par le manque d’activités génératrice de revenu quotidienne ou mensuelle.

A cet effet, la Fondation et le Mouvement des femmes rurales actives pour le Plan Sénégal émergent s’est engagé en faveur des fils et filles du terroir pour la satisfaction de leurs préoccupations qui restent les mêmes d’une contrée à une autre.

L’occasion ne pouvait être mieux choisie, pour promouvoir des actions de portées générale pour encourager l’esprit d’unité et de « vivre ensemble » de nos 116 cellules répartis dans 116 villages ici présentent.

La Fondation MHDJ et le Mouvement des femmes rurales actives pour le PSE, s’est engagée aussi à une guerre sans merci contre des réelles menaces de famine qui pèsent sur nos communautés déjà secouées par la paupérisation, l’ignorance, les maladies, les conflits sociaux qui ont pour racines des mauvaises pratiques que nous sommes appelés à abandonner ou combattre pour survivre aux mutations socio-culturelles et aller de l’avant, afin de prendre fait et cause pour l’émergence et intégrer le gothas des nations développées.

Ces pratiques ont pour mots : l’analphabétisme, la dépendance, la discrimination raciale, l’exclusion sociale, le clanisme et les conflits tribaux ou ethniques, sans compter d’autres fléaux que le Fouta n’a jamais connus tels que la drogue, la criminalité, les violences faites aux femmes et aux enfants, ainsi que la banalisation de la faune et de la flore.

Voilà des défis qui attendent la fondation et qui sont les raisons de son engagement sur le terrain pour travailler à vos côtés en tant qu’organisation humanitaire et de développement social dont la mission est d’accompagner les femmes et les jeunes dans la sensibilisation, la capacitation dans différentes professions et au-delà, mettre en place des projets visant à améliorer leurs conditions financières et sociales. C’est à ce titre, que nous procéderons demain à la pose de la première pierre d’un central d’achat et d’exportation des produits du terroir ».#FaveurDesFilsEtFilles #Fouta #LePlanSénégalÉmergent #MouvementDesFemmesRuralesActives #SEstEngagé